Les remparts d’Alger à 24 000 euros
Lors d’une vente chez Sotheby’s fin mai, ce daguerréotype d’un photographe anonyme français fait en 1844 a été préempté par le ministère de la Culture et de la Communication. Le cliché, très fragile, montre les remparts de la ville d’Alger. Il rejoindra les collections des Archives nationales d’outre-mer, à Aix-en-Provence, dont la plus ancienne photographie sur l’Algérie datait jusqu’ici de l’année 1851.
Le communiqué du ministère, publié le 11 juin 2013, précise le contexte historique de l’image : « Les daguerréotypes reproduisant les vues de la ville d’Alger (le port, la mosquée de la place du Gouvernement, celle de Coléah) sont également les héritiers des peintures orientalistes de paysages, très en vogue à la même époque. »
Un tableau peint par l’artiste belge Alphonse Asselbergs, qui a séjourné dix-huit mois en Algérie, montre les remparts trente ans après ce cliché photographique. Aujourd’hui, il n’en reste quasiment rien.
bonjour je suis emerveillé par cette photo aussi je voudrais vs dire que j ai une photo d’alger centre avec un cachet (1846) la photo porte une legende avec …..la porte d’isly ………………….cest une porte qui ressenble a un monument romain………………….si vs vouler me contacter voici mon mail………………………salembey@hotmail.com ………………….merci
pardon y a une erreur ………….BIEN LIRE HOTMAIL.FR ET NON PAS .COM
Bonjour Monsieur,
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cette photo est magnifique elle devrais etre dans un musee d’alger
C’est la France qui a eu l’intelligence d’acheter cette photo.
Elle devient ainsi en partie, la conservatrice de notre mémoire et de notre histoire.
La France et l’Algérie partagent une histoire commune depuis 1830, qu’on veuille ou non. J’ai senti beaucoup d’attachement à leur patrimoine de la part des Algériens et Algériennes rencontrés, tout leur patrimoine, depuis les premiers hommes sur leur terre, les Romains et les Turcs jusqu’à la France. Ma visite des monuments antiques, de la Casbah d’Alger et des palais turcs et français abandonnés m’a rendu profondément triste. Tellement d’Algériens négligent ces vestiges, voire souhaitent leur disparition. On peut laisser s’écrouler un bâtiment, mais on ne peut pas faire disparaître la trace du passé en nous.